L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous louons. R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
R : Nous considérons comment Jésus-Christ, après avoir été flagellé et couronné d’épines, fut injustement condamné à mort sur une croix par Ponce Pilate.
Vous me dites que vous ne ressentez aucun amour de Dieu dans votre cœur. Ne réalisez-vous pas qu’Il est notre Père, notre Créateur, le Rédempteur qui nous a rachetés au prix de Sa passion et de Sa mort, qu’Il nous comble de grâces abondantes et qu’Il nous aime d’un amour infini ? Ne réalisez-vous pas que l’amour de Dieu est le moyen le plus efficace d’atteindre la perfection ? Lorsqu’on aime vraiment Dieu, on n’a pas d’autre désir que le Sien, pas d’autre amour que celui qu’Il aime, on est prêt à faire tout ce qu’Il demande et à s’abstenir de ce qu’Il interdit. En agissant ainsi, on accomplit pleinement la loi ; et on l’accomplit avec amour. (WTR 72)
Hymne : À la croix, debout en pleurs / Se tenait la Sainte Mère / Près de Jésus jusqu’au bout.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous louons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L: Nous considérons Jésus-Christ marchant vers le Calvaire, portant la croix sur ses épaules. Il pense à nous et s’offre à Dieu, pour notre salut, par la mort qu’il va subir.
Si les blasphèmes, les insultes, les sacrilèges et tant d’autres iniquités qui inondent la face de la terre vous laissent indifférent ; si les maux qui s’acharnent contre notre Religion, ou les souffrances qui troublent l’Église ne pèsent pas lourdement sur votre âme, alors vous devez vous frapper la poitrine et admettre : « Oh, comme je suis misérable. Je pensais aimer Dieu et maintenant je réalise combien peu je L’aime » (WTR 75).
Hymne : Son cœur partageant la peine / Toute l’angoisse et la souffrance / Maintenant l’épée a passé.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous louons.
L : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Nous considérons que la chair de son Corps est déchirée par les coups, sa tête couronnée d’épines. Son sang coule abondamment. Sa faiblesse est telle qu’il lui est très difficile de faire un pas.
Soyez prêt à creuser en votre âme, avec un esprit de sacrifice et d’obéissance, un sillon profond dans lequel la grâce sèmera les germes de la vertu destinés à porter des fruits de charité et de paix. Méfiez-vous que le diable vous fasse souvent ressentir le poids de la fatigue, vous tourmente de doutes en vous faisant croire que vous effectuez un travail inutile. (Lettre écrite par Mère Clélia, 02/08/1912)
Hymne : Oh, comme elle était triste et affligée / Cette Mère si bénie / De l’Unique Engendré !
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons la rencontre de Marie avec Jésus sur ce chemin de douleur. Le Fils regarde sa Mère et elle regarde son Fils. Ces regards qu’ils échangent transpercent, comme tant de flèches, leurs cœurs pleins d’amour.
La sainteté consiste à n’avoir d’autre volonté que celle de faire et de souffrir tout ce qui plaît au Seigneur. Telle est la disposition du Cœur de Marie ; elle ne s’exalte pas en pensant à la dignité et aux joies d’être Mère de Dieu, ni ne regrette les sacrifices qui l’attendent et qui feront d’elle la Mère des Douleurs et la Reine des Martyrs, plutôt que la Mère des Consolations et la Reine du Ciel ; dans la parfaite tranquillité de l’esprit, elle s’abandonne aux desseins de Dieu. (Clelia Merloni)
Hymne :
Blessée, outragée, maudite, profanée,
Elle vit son tendre enfant
Tout meurtri par les coups sanglants
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons combien Jésus est faible, à tel point que ses ennemis craignent qu’Il n’expire à tout moment. Alors, ils forcent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, à aider Jésus à porter la Croix.
Je suis certain que si vous vous appliquez avec diligence à vous entraider mutuellement et à vivre en harmonie jour après jour, vous ne recevrez que de l’admiration et de l’imitation de la part des enfants. Quel est le sens de se sacrifier continuellement, si, au final, ces sacrifices ne portent aucun fruit par manque de mérite ? Soyez obéissants, respectueux, compréhensifs, compatissants, indulgents et prêts à défendre les autres ; prêts à oublier les fautes des uns et des autres. Qui en est exempt ? Oh, si seulement je pouvais avoir la consolation de savoir que vous vous efforcez d’y parvenir, que vous goûtez ne serait-ce qu’un peu de tranquillité ! Si vous saviez combien votre Mère souffre et se sacrifie pour chacun de vous ! Oh, donnez-moi la joie de savoir que vous êtes bons, que vous êtes en paix ! Puis-je espérer cela ? (WTR, 60)
Hymne :
Qui pourrait ne pas pleurer,
Écrasé sous tant de misères,
En voyant la Mère du Christ souffrir ?
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons comment Véronique, voyant Jésus exténué, le visage baigné de sueur et de sang, lui tend un linge.
Comme il est vrai que la douleur et les souffrances nous rapprochent de Dieu. La douleur nous attire vers Lui d’une manière qui dépasse même les paroles les plus réconfortantes et l’aide des créatures. C’est seulement Dieu dont nous avons besoin. Lui seul connaît le secret d’apaiser nos cœurs troublés. En Lui seul nous trouverons le vrai réconfort dans le temps de l’épreuve. (WTR, 30)
Hymne :
Le cœur humain pourrait-il s’abstenir
De partager sa douleur,
Dans l’angoisse inexprimable de cette Mère ?
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons que Notre Seigneur souffrait déjà énormément et que cette nouvelle chute rend Sa douleur encore plus vive, rouvrant toutes les plaies de Sa tête et de Son corps sacré.
Le Sacré-Cœur vous envoie cette croix pour vous aider à acquérir des mérites, car Il veut que vous souffriez comme Il le fait avec toutes Ses âmes choisies. Courage donc, et confiance dans le Seigneur qui permet tout pour notre bien, même à travers les mêmes souffrances et croix. Il vous assistera et vous donnera les grâces et la force nécessaires pour accumuler des trésors pour le paradis. Oui, notre seule consolation, au milieu de la pauvreté de la vie, est la pensée d’une récompense éternelle, une récompense mesurée selon l’intensité des souffrances endurées. (WTR, 10)
Hymne :
Fais-moi ressentir ce que Tu as ressenti,
Que mon âme brûle et fonde
D’amour pour le Christ, mon Seigneur.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons Jésus, arrosant le chemin du Calvaire de Son sang. Aux femmes, Jésus dit : « Ne pleurez pas sur Moi, pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. »
…Sors de toi-même. Fais taire un instant la voix de la nature en toi et demande-toi : « Qui suis-je ? »… Considère que Jésus, poussé par une soif des âmes qui Le consume, est monté et monte encore aujourd’hui à la fois sur le Thabor et sur le Calvaire. Il se glorifie et Il se sacrifie. Il vit perpétuellement dans la béatitude du Ciel et Il meurt perpétuellement dans le Saint Sacrifice de l’autel. Veux-tu être proche de Lui pour toujours ? Alors, il est nécessaire que tu sois tantôt consolée, tantôt déchirée ; que tu passes de la lumière à l’ombre, du calme à l’angoisse ; que tu dises toujours et avec amour : « Fiat ! » (WTR, 387)
Hymne :
Pour les péchés de Son propre peuple,
Elle Le vit suspendu dans la désolation,
Jusqu’à ce qu’Il rende l’esprit.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons que Sa faiblesse est extrême et que la cruauté des bourreaux ne l’est pas moins : ils Le forcent à accélérer le pas, alors qu’Il peine déjà à se relever.
Sachez que pas un souffle, pas une larme n’est perdu sans récompense. Notre Seigneur les recueille pour qu’elles profitent à une âme. Lui refuseriez-vous cela ? Diriez-vous à Jésus que votre croix est trop lourde, sachant qu’elle peut alléger les souffrances de millions de créatures privées de paix, de réconfort et de pardon ? Méditez cela et vous sentirez naître en vous une grande force et la volonté de vous sacrifier avec la générosité que le bon Jésus vous demande. La vie est courte ; les souffrances et les larmes peuvent durer jusqu’à ce que vous atteigniez le beau paradis. (WTR, 87)
Hymne :
Ô Mère, source d’amour,
Fais que mon esprit, d’en haut,
Brûle d’amour pour le Seigneur.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons avec quelle violence les bourreaux dépouillent Jésus, comment Sa tunique Lui est arrachée, et comment Son corps, déjà lacéré par la flagellation, est préparé pour être cloué sur la Croix.
Désormais, je considérerai toute humiliation comme le symbole du vêtement de Notre Seigneur et je la presserai contre mon cœur comme une précieuse relique. Je regarderai les humiliations comme l’habit que je porte, comme ce qui me fait reconnaître comme disciple du Christ. Avec cette intention, j’accomplirai tout acte méprisable, tout acte qui blessera mon orgueil et m’humiliera aux yeux des autres, par amour pour le Christ. (WTR, 444)
Hymne :
Que je mêle mes larmes aux tiennes,
Pleurant Celui qui a pleuré pour moi,
Tous les jours de ma vie.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons comment Jésus, cloué violemment sur la Croix, étend les bras et offre au Père éternel le sacrifice de Sa vie pour notre salut.
Ne crains pas la croix, Dieu est notre Père et Il mesure toujours notre force. Outre le fait qu’elle est la source du flot de Sang divin qui nous régénère, elle est aussi la fontaine de toute joie qui nous est réservée ici-bas. (WTR, 24)
Hymne :
Sainte Mère, transperce-moi,
Renouvelle en mon cœur chaque blessure
De mon Sauveur crucifié.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons comment, après trois heures d’agonie, Jésus expire sur la Croix.
Jésus meurt sur la Croix ! Que fait-Il dans Ses derniers instants ? Il prie, Il pardonne, Il unit Son sacrifice à celui de Son Père céleste. Quelle leçon pour nous ! Apprenons à souffrir, à nous sacrifier, à pardonner, à prier, et notre dernier souffle sera alors semblable à celui de Jésus : un soupir d’amour vers le Ciel. (WTR, 101)
Hymne :
Laisse-moi partager Sa douleur,
Toi qui as pleuré avec Lui,
Tandis qu’Il souffrait pour mes péchés.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons comment le corps de Jésus est détaché de la Croix et remis entre les bras de Sa très sainte Mère.
Si nous voulons être de vrais apôtres, nous devons vivre de la vie de Jésus. La vie de Jésus est un sacrifice continuel. Nous devons donc vivre une vie de sacrifice. Acceptons avec amour tout ce que le Seigneur nous envoie. Souvenons-nous que plus nous souffrons, plus nous sommes semblables à Jésus. (WTR, 78)
Hymne :
Dans Ton cœur blessé,
Fais-moi aimer et rester,
Et goûter la douleur divine.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous louons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons les disciples portant le corps de Jésus à son tombeau. Marie les accompagne. Ils enterrent de leurs propres mains le Corps inanimé de Jésus.
…Puisque vous souhaitez connaître les dispositions intérieures que nous devrions avoir en allant nous reposer, je suis prête à satisfaire vos saints désirs… En allant vous reposer, vous devriez honorer Jésus, qui fit de même, et rendre hommage au mystère de Sa mort et de Son ensevelissement. Vous devriez entrer dans les sentiments dans lesquels vous voudriez être trouvés au moment de votre propre mort (WTR, 369).
Hymne : A la croix vouloir rester / Près de toi pleurer, prier / Est tout ce que je désire.
L : Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous louons.
R : Parce que, par Votre sainte croix, Vous avez racheté le monde.
L : Considérons le courage des femmes qui vont au tombeau. Et comment elles reçoivent avec joie les paroles de l’ange : « Jésus-Christ, qui a été crucifié, est déjà ressuscité ! »
Au bout de la Via Dolorosa, et pas avant, vous serez autorisés à regarder en arrière. Alors, avec un étonnement joyeux, vous verrez la terre labourée par tant de douleurs, toute en fleurs, et vous vous réjouirez d’avoir persévéré, de vous trouver parmi ceux qui, avec endurance, ont gagné pour eux-mêmes la joie des Noces immortelles (Lettre écrite par Mère Clélia, 02/08/1912).
Hymne : Christ, quand Tu m’appelleras / Que ta Mère me défende / Que Ta croix soit ma victoire.