Vie, œuvre et spiritualité de Mère Clélia Merloni

Enseignements

Catéchèse

Les enseignements de Mère Clélia

Les paroles de la Bienheureuse Clélia Merloni sont un guide sûr pour progresser sur le chemin de l'amour pour le Sacré-Cœur de Jésus et pour les frères et sœurs avec lesquels nous partageons nos vies et nos expériences.

La Charité

La Catéchèse sur la Charité nous conduit à travers les enseignements de Mère Clélia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la véritable sainteté se réalise à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécus chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

LA CHARITÉ DE MÈRE CLÉLIA

« Tu dois aimer Dieu de toutes tes forces et ton prochain à cause de Lui, sans rien ménager et en faisant tous les sacrifices possibles pour accomplir Sa Sainte Volonté. » (Mère Clélia)

Témoignage de la Positio

Introduction

La charité est la vertu qui nous unit à Dieu, notre fin ultime, de manière surnaturelle et par un lien inextricable. Par la charité, nous pouvons vraiment appartenir à Dieu et partager avec lui notre amitié. Elle est l’essence de la perfection chrétienne, présumant et englobant toutes les autres vertus, sans lesquelles elles n’auraient aucune valeur. Mère Clélia était remplie de cette charité.

L’amour pour Dieu

L’amour de Dieu était la vie même de Mère Clélia; elle demeurait constamment unie au Seigneur dans la méditation de sa bonté paternelle et des mystères de la foi. L’amour de Dieu était pour elle un feu ardent, et c’est à cet amour qu’elle consacra toute sa vie.

Un témoin déclare :
« En ce qui concerne la vertu de charité, je peux attester que la Servante de Dieu la pratiquait héroïquement ; je peux le dire sans crainte de me tromper, car, pendant les longues années que j’ai vécues auprès de Mère Clélia, j’ai vu combien elle aimait et pratiquait la charité. Elle aimait avant tout Dieu et sa sainte Loi par-dessus tout, et elle aimait beaucoup le Sacré-Cœur et la Sainte Mère. » Elle vivait en union continuelle avec le Seigneur ; ce qui était évident surtout, c’était combien et comment elle priait.

Regardons les souvenirs d’un témoin :
« Ce que je peux dire de la charité de la Servante de Dieu envers son Seigneur, c’est qu’elle était en union intime constante avec Lui, par la prière vocale et mentale. De toutes les lettres que la Mère écrivait à ses filles spirituelles, on peut voir qu’elle était pleine d’amour pour Dieu, inculquant ce même amour à ses filles. Étant dans la maison où Mère a passé les dernières années de sa vie, je peux dire que son désir était celui de vivre et de mourir en Dieu. »

Non seulement elle avait un grand amour pour Dieu, mais elle avait la même force de faire grandir cette vertu dans le cœur des autres. Son désir d’inculquer l’amour de Dieu aux autres prenait, parfois, une nature si simple qu’elle faisait une grande impression sur ceux qui l’entouraient.

Lisons un autre témoignage :
« Avant de quitter sa chambre, la Servante de Dieu me dit : « Donne-moi le crucifix (elle le gardait toujours près d’elle) et baise-le. Veux-tu aimer Jésus ? Aime-le beaucoup, beaucoup. » Cette impression m’est restée, celle d’une Mère paisible et très, très affectueuse, désireuse que nous soyons de vraies Sœurs et que nous aimions beaucoup le Cœur de Jésus. »

Charité envers son prochain

La perfection ne se limite pas à l’amour de Dieu, mais elle doit s’étendre aux autres, en les aimant par amour de Dieu. Mère Clélia était consciente de la présence de Dieu en chaque personne ; c’est pourquoi elle s’efforçait de développer une attitude aussi fervente que possible, comme celle qu’aurait eue Jésus lui-même.

Une sœur raconte :
« Son amour inépuisable s’adressait aussi à son prochain ; la charité envers les pauvres, les malades et les enfants était dans sa nature. Elle était sensible aux besoins des autres. On disait souvent de la mère, qu’en aidant les nécessiteux, était une « dépensière »*. Inutile de dire que la source d’une telle charité ardente était Dieu lui-même. »

« Notre chère Mère ne pouvait voir personne dans la souffrance ou dans le besoin sans l’aider immédiatement. Aux sœurs, à leurs familles, aux prêtres ou à tous ceux qui avaient recours à son aide, elle donnait, donnait pleinement tout ce qu’elle avait.

Elle était zélée pour le salut des âmes, comme l’exprime la déposition suivante d’un témoin :

« La Servante de Dieu avait beaucoup de zèle pour le salut des âmes ; elle priait et faisait beaucoup de pénitence pour leur salut. Elle aimait sincèrement ses ennemis, les mentionnait dans ses prières et exhortait les sœurs à s’unir à ses prières. » Depuis son enfance, Mère Clélia se souciait particulièrement de l’âme de son propre père, franc-maçon et incroyant. Les nombreuses prières et sacrifices qu’elle offrit pour le salut de son père furent récompensés lorsque, sur son lit de mort, le 27 juin 1985, celui-ci demanda à recevoir les sacrements.

Dans ses relations avec ses filles spirituelles, elle était toujours très chaleureuse. Une sœur raconte :
« Toutes les sœurs étaient heureuses de pouvoir passer du temps avec notre vénérable Mère Fondatrice. Elle écoutait toujours avec patience ce qu’elles avaient à dire ; elle donnait des conseils, des avis, faisait même des observations et des corrections, mais toujours avec charité. »

Elle les aimait même quand elles étaient loin d’elle. Un témoin se souvient avec beaucoup d’affection : « Je me souviens des plus beaux jours de mon enfance passés avec elle ; et aujourd’hui je comprends chaque mot qu’elle m’a dit. Son expression la plus spontanée était : « Comment une mère peut-elle oublier ou abandonner ses propres filles ? » Et avec un visage mélancolique, elle se tourna vers une image du Sacré-Cœur et se mit à prier. »

Mère Clélia enseignait l’importance du respect et de l’amour mutuel, tant par ses paroles que par son exemple. Elle désirait que l’esprit de charité règne dans la Congrégation et ne se lassait pas de l’inculquer aux jeunes sœurs.

« Devant tout manque de charité, elle exigeait immédiatement un acte de réconciliation ; elle ne permettait pas que la discorde sépare les cœurs de ses filles. La pénitence qu’elle donnait consistait presque toujours en une prière ou un humble service aux sœurs. »

L’aspect le plus fort de sa charité fut peut-être son pardon. Mère Clélia a reçu de nombreuses blessures au cours de sa vie, même de la part de ses propres sœurs. Comment a-t-elle réagi ? Toujours avec charité, patience et pardon à la manière du Christ. Elle n’a pas simplement imité son Sauveur, mais elle est allée jusqu’à s’identifier au Cœur de Jésus transpercé et trahi, et à participer à son acte de Rédemption. Comme Jésus, Mère Clélia a versé une charité abondante dans ces blessures, les transformant ainsi en sources d’amour qui ont débordé sur tous ceux qui la faisaient souffrir.

En 1927, à la fin de sa vie, après bien des épreuves – maladie, incompréhensions, éloignement du gouvernement de la communauté, calomnies, doutes intérieurs et exil – Mère Clélia proclame, presque comme un évangile : « Que le Sacré-Cœur de Jésus exauce mon désir et m’accorde la grâce de passer les derniers jours qui me restent dans la solitude et la paix de ma Congrégation, toutes unies en Lui par les liens sacrés de la charité, enterrant dans l’oubli un passé extrêmement douloureux… »

Conclusion

Ainsi, la ferveur de sa charité fut la plus évidente quand, après l’injuste exil, elle fut réadmise dans l’Institut de Rome en 1928, et pardonna à tous ceux qui lui avaient fait du mal. Vraiment la devise de saint Paul, « L’amour du Christ nous presse », était le thème central de chacun de ses actes, et les sœurs, surtout les plus jeunes, en étaient pieusement édifiées.

À méditer :
1. Que vous dit la charité de Mère Clélia ?
2. Que peut dire Mère Clélia aux gens d’aujourd’hui qui ont tendance à l’individualisme, à l’égoïsme et à la poursuite de leur propre avantage personnel ?
3. Comment est-il possible pour nous de vivre le genre de charité qu’elle a vécu ?

L’espérance

La catéchèse sur l’espérance nous conduit à travers les enseignements de Mère Clélia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la véritable sainteté se réalise à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécus chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

ESPOIR DANS LA VIE DE MÈRE CLÉLIE

« Oui, mon Dieu, c’est parce que vous tardez à m’écouter que j’ai l’espoir que vous m’écouterez ; plus vous me repousserez, plus je m’abandonnerai, avec une ferveur confiante, dans vos bras paternels. » (Mère Clélia)

Témoignage de la Positio

Introduction

L’espérance chrétienne naît de la réalité concrète et historique des promesses de Dieu depuis la création du monde, annoncées et pleinement garanties par la résurrection du Christ. Pour Mère Clélia, l’espérance était un véritable programme de vie, librement choisi, et une attitude d’attente constante et confiante de l’accomplissement de ces promesses.

L’espérance comme amour de la volonté de Dieu

À chaque instant de sa vie, Mère Clélia a témoigné d’une ferme adhésion à la Volonté de Dieu, dans laquelle elle a toujours placé une grande espérance. Elle s’est toujours sentie fille de Dieu, Créateur et Père, s’abandonnant totalement entre ses bras. Cet abandon a été comme un fil conducteur dans sa vie ; cette vision l’a conduite à être profondément convaincue que Dieu prendrait soin d’elle, que ce soit pour son avenir, pour l’avenir de la Congrégation ou pour l’avenir de ceux qui lui étaient confiés.

Un témoin affirme :
« La Servante de Dieu manifestait continuellement son espérance en Dieu : aussi bien quand il donne que quand il reprend, car elle percevait que le Père voit tout et qu’en son temps il intervient et pourvoit, tant sur le plan humain que spirituel. »

Espoir dans le bonheur éternel

Nous savons que la foi dans le Christ fait de l’espérance une certitude, surtout en ce qui concerne le salut ; l’espérance donne alors une perspective ample à la foi et conduit l’âme vers la vraie vie. On peut dire avec certitude que Mère Clélia avait une espérance illimitée ; en effet, son regard était toujours fixé sur le but du paradis, regardant vers les saints, ces intercesseurs qui l’avaient précédée au ciel. Elle réfléchissait souvent sur les réalités surnaturelles et nourrissait une profonde espérance d’atteindre sa récompense éternelle.

Mère Clélia écrit dans son journal : « … Vous savez bien, ô mon cher bon Jésus, que les douleurs et les épreuves que Vous-même m’envoyez m’effraient tant. Cependant, je m’y résigne et je veux souffrir, si chacune de mes peines et de mes expiations peut être une manifestation de mon amour pour Vous. Je me souviens de toutes les douleurs aiguës, des douleurs, des angoisses et des tristesses qui ont accompagné mes actions quotidiennes au cours de ma vie. Quelles indignations, quels ennuis et quelles difficultés j’ai dû endurer, mais quelle gloire je donnerais à mon Jésus et je mériterais moi-même le ciel. »

Espoir et prière

A l’exercice de l’espérance, Mère Clélia joignait son esprit exceptionnel d’oraison, c’est-à-dire que la première puisait dans le second élan et renfort. Plus les difficultés qui se présentaient étaient grandes, plus sa prière devenait intense.

Il faut noter sa relation forte et son dialogue intime et constant avec le Seigneur Jésus dans la dimension de la prière, profonde et totalement abandonnée. Cela l’aidait à interpréter chaque événement à la lumière de l’espérance, même ceux qui semblaient dépasser ses propres forces, exhortant ses sœurs à mettre leur confiance dans les mérites de Jésus-Christ et non dans les leurs.

Un témoin se souvient :
« Je crois que le fait de savoir accueillir et d’attendre dans la prière la solution des problèmes compliqués de ses filles et de l’Institut montre combien vivante, stable et solide était en elle la vertu de l’espérance. La mère Fondatrice, dans les moments les plus difficiles de l’Institut, avait l’habitude de dire : « Prions, acceptons et réparons. » »

L’espoir dans l’angoisse de l’esprit

Il y eut une période dans la vie de Mère Clélia où les difficultés concernant sa propre personne et la fondation de la Congrégation devinrent si pesantes qu’elle fut contrainte de s’exiler loin de la Congrégation qu’elle avait fondée. Ce fut une période très douloureuse, mais aussi très héroïque ; Mère Clélia ne cessa pas un instant d’espérer, confiante qu’elle surmonterait dignement les épreuves et reviendrait un jour parmi ses filles.

Un témoin le confirme :
« Elle a toujours été soutenue par l’espérance théologale, surtout dans les moments de détresse de son esprit, surtout pendant les tristes années de son exil de la Congrégation. Elle a toujours espéré et prié pour que les problèmes se résolvent d’eux-mêmes et qu’elle retrouve l’harmonie qui lui permettrait de revenir à la famille spirituelle qu’elle avait fondée. Son ferme espoir a été récompensé par son retour éventuel à la Congrégation après de nombreuses années d’attente. »

Durant son exil, c’est précisément la vertu de l’espérance qui l’a aidée à surmonter la pauvreté, la précarité de sa santé et toutes les souffrances de son esprit. Les témoins qui parlent de cette période de sa vie se souviennent d’elle comme d’une femme optimiste et pleine de lumière divine ; seule la présence en elle de cette fervente espérance a pu l’empêcher de se rendre dans le désespoir, même dans les moments les plus sombres.

Répandre l’espoir

Il est impossible qu’une vertu aussi rayonnante ne soit pas contagieuse. Elle a fait d’elle un phare d’espoir pour ceux qui l’ont connue.

Des témoins en témoignent :
« En ce qui concerne l’espérance, je peux dire que la mère fondait son espérance sur Dieu et encourageait ceux qui se trouvaient dans la difficulté, les orientant vers les Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, les assurant que s’ils le faisaient avec une espérance vivante et une certitude absolue dans la bonté et la puissance de Dieu, ils obtiendraient de nombreuses grâces. »

« Je me souviens, comme un refrain, d’une de ses paroles : « Continuez à avoir confiance et à espérer contre toute espérance, dans la puissance du Sacré-Cœur. »

Conclusion

L’espérance de Mère Clélia était indestructible. Elle vivait entièrement abandonnée aux bras de la Divine Providence, sans jamais perdre la certitude d’être toujours et partout aidée par Dieu, gardant la sérénité du caractère, la paix du cœur et la patience au milieu d’épreuves indescriptibles.

Il est clair que le seul but que Mère Clélia avait fixé devant ses yeux était la jouissance de Dieu : comme l’Alpha et l’Oméga de la vie, comme le début et la fin de toute aspiration et de toute œuvre, et comme le but et le moyen pour y parvenir, et grâce à Qui nous parvenons au but.

À méditer :
1. Que me dit l’espérance de Mère Clélia ?
2. Que peut dire Mère Clélia aux gens d’aujourd’hui qui se sentent perdus face au mal et à la violence qui les entourent, et découragés parce qu’ils se sentent impuissants ?
3. Comment est-il possible pour moi de vivre l’espoir comme elle l’a vécu ?

La Foi

La catéchèse sur la foi nous fait découvrir les enseignements de Mère Clelia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

LA FOI DE MÈRE CLELIA

« Notre foi doit être plus grande que celle de toutes les autres ; En nous, elle doit rayonner et briller. (Mère Clelia)

Témoignage de la Positio

Introduction

La foi de Mère Clelia était une caractéristique vraiment unique. C’était une foi forte et biblique, qui a donné naissance à une multitude d’autres vertus. Mère Clelia chérissait cette foi à chaque instant de sa vie. La difficulté n’a pas pu l’en dissuader, mais en fait l’a solidifiée davantage, car elle croyait profondément que Dieu ne l’abandonnerait jamais.

Foi et vie

La foi de Mère Clélia, soutenue par la prière, a été renforcée par son grand engagement personnel à la vivre, fondée sur la Parole de Dieu et guidée uniquement par les critères de l’Évangile. Elle a abondamment puisé dans les sources bibliques, auxquelles elle a conformé sa vie et son être même.

Déposition d’un témoin :
À une époque où personne ne lisait librement les Saintes Écritures, elle, en plein esprit ecclésial, nourrissait son âme en lisant les Saintes Écritures, en particulier le Nouveau Testament. Non seulement elle lisait l’Écriture, mais elle l’assimilait, méditant sur ce qu’elle lisait jusqu’à ce qu’il devienne sa façon de penser et de vivre.

La foi de la Servante de Dieu a formé son âme dans toutes ses pensées et dans toutes ses actions. Sa foi était vivante, mise en action de telle manière qu’elle ne s’arrêtait pas à la compréhension de la vérité, mais qu’elle la vivait :
« Je peux dire que la servante de Dieu a vécu une foi surnaturelle et l’a manifestée par des paroles, en la manifestant surtout par des actes ».
Sa foi s’est manifestée par ses actes de confiance en la Divine Providence, dans la prière personnelle et communautaire, dans l’inculcation des principes de la foi d’abord dans son propre cœur puis dans le cœur des autres, dans son attachement filial à Dieu et son abandon total à sa volonté.

Foi et prière

Par la prière communautaire et personnelle, Mère Clelia s’est immergée dans les mystères de la foi. Sa prière s’est nourrie de cette foi et, en même temps, sa foi s’est révélée à travers sa prière. Quand elle priait, elle était concentrée et attentive.

Un témoin se souvient :
« D’après ce que je suis capable de comprendre de la foi et de la façon dont elle m’a été enseignée en classe de catéchisme, je peux affirmer que Clelia Merloni professait une foi héroïque. Elle croyait fermement en Dieu et priait beaucoup : toujours, toujours, toujours. Elle nous a également exhortés à croire en Dieu et à l’aimer de toutes nos forces.

L’une des preuves les plus convaincantes de combien la servante de Dieu a été enflammé de l’esprit de foi nous le voyons dans le fait que, déjà aliter et sans forces, elle allait au balcon à qui il avait accès depuis sa chambre et d’où elle voyait toutes chapelle, pour rester à long terme avec Jésus. Lorsque c’est de dans le silence de la nuit, à l’ombre de la lumière du tabernacle, elle passait des heures et des heures en prière continue. Les prières qu’elle récitait en présence des sœurs étaient spontanées et résonnaient l’amour et la foi.

Foi et Eucharistie

Sa foi était orientée vers le culte du Saint Sacrement ; elle en a recommandé l’adoration une fois par semaine et tenait à l’heure sainte nocturne dans le bus spécifique de la sanctification des prêtres

Un témoin raconte:
«Je me souviens de la mère comme une grande femme de foi. Seule sa foi en le Sacré Cœur, présent dans l’eucharistie, l’a soutenue dans la longue attente, sûr que l’institut sortirait de cette dure épreuve « .

La foi dans les grandes épreuves

La vision de la foi de la servante de Dieu comme une réponse orante à toute adversité mérite une mention particulière.

Écoutons un témoin:
«Nous ne manquions pas de situations douloureux, mais Clélia a toujours révélé un grand esprit de foi: dans chaque événement douloureux, elle  voyait toujours la main paternelle du Seigneur qui n’autorise tout que pour le vrai bien de ses enfants bien-aimés et quand les sœurs ont pensé de la réconforter en reprenant la méchanceté et les intentions désagréables de ceux qui étaient la cause de la souffrance, elle n’écoutait jamais des discours similaires, mais poussait toujours à voir la volonté du père céleste et excusait tout « .

Confirme un autre témoin:
«Considérant avant tout le voyage fatigant de la Servante de Dieu de Viareggio à Rome, je pense que seule la lumière de la foi soutenait ses pas. En parlant humainement, les difficultés rencontrées auraient dû l’arrêter.  »

L’offrande totale d’elle-même qu’elle a faite à Dieu a été acceptée par lui, a permis que se réalise des épreuves indicibles, comme des maladies, des malentendus, des médisances et des calomnies, qui exacerbèrent son cœur, mais sans touché sa foi.

Conclusion

La foi a soutenu toute la vie de la servante de Dieu et a été la sève qui a imprégné chaque instant de son existence. Mère Clélia a professé une foi héroïque dans l’ordinaire de la vie en acceptant tous les événements comme permis par Dieu.

Les deux dernières années passées dans la maison généraliste à Rome sont devenues le beau couronnement de toute son existence terrestre, démontrant surtout que grâce à sa foi inébranlable, elle traversa la mer orageuse de la vie sans vaciller.

 

Pour la réflexion:
1. Que vous dit la foi de mère Clélia?
2. Que peut dire mère Clélia à l’homme d’aujourd’hui qui a du mal à croire?
3. Est-il possible aujourd’hui de vivre la foi comment l’avez-vous vécu ?

L’humilité

La catéchèse sur l’humilité nous fait découvrir les enseignements de Mère Clelia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

L’HUMILITÉ DANS LA VIE DE MÈRE CLELIA

« Essayons de bien comprendre que c’est seulement la vertu d’humilité qui nous rend grands devant Dieu. » (Mère Clelia)

Témoignage de la Positio

Introduction

La vertu d’humilité est le fondement solide de l’édifice spirituel de nos âmes. C’est le contraire du vice de l’orgueil, considéré par tous les Pères de l’Église comme un véritable ennemi de la vie spirituelle. L’Ecriture Sainte met l’accent sur l’humilité comme une caractéristique de ceux qui sont de Dieu. Mère Clelia comprenait très bien la signification de la vertu d’humilité et l’a pratiquée héroïquement tout au long de sa vie.

L’humilité et la vie

Pour la Servante de Dieu, être humble signifiait reconnaître sa propre condition de pécheresse, afin que l’âme invoque l’action divine, s’ouvrant ainsi à la grâce et la rendant capable d’arriver, avec le Christ, à la vraie grandeur.

Un témoin affirme :
« Vous n’allez jamais voir de fierté en elle ; Au contraire, elle était très humble et modérée dans ses goûts et dans ses désirs. Elle a toujours cherché à détourner l’attention de ses propres mérites, en les attribuant à l’intervention de Dieu. D’elle, il n’y a jamais eu de critique contre les autres ; Au contraire, elle cherchait toujours à tirer le meilleur parti de tout petit service ou de toute tâche qui, selon toute apparence, semblait insignifiante.

L’humilité est devenue une caractéristique très particulière de son caractère, à tel point qu’elle a profondément touché les gens autour d’elle. Son humilité envers les autres est née de sa conviction que Dieu est présent en chaque personne.

Différents témoins l’attestent :
« L’humilité de Mère Clélia s’est manifestée dans les moments où elle reconnaissait volontiers ses propres erreurs, s’en accusant à haute voix. »

« La servante de Dieu n’hésitait pas à accepter de faire n’importe quel travail, même les plus humbles. Surtout à l’époque où elle reconstruisait à nouveau la communauté après le désastre financier, quand l’argent s’épuisait mais qu’il y avait encore tant d’activités de toutes sortes, elle s’occupait de tout. Elle sortait pour demander l’aumône comme ses sœurs, bien qu’elle en fût la supérieure, tout en étant responsable de l’administration de la Congrégation.

À la lumière des exemples convaincants qui ressortent des témoignages, il est clair que Mère Clélia, qui a compris et pratiqué l’humilité avec persévérance et promptitude pour être comme le Christ, a manifesté dans l’exercice constant de la vertu l’humilité idéale décrite ci-dessus.

Modèle d’humilité

La Servante de Dieu a été un véritable modèle de pratique de l’humilité tout au long de sa vie. Elle l’a pratiqué dans les circonstances concrètes de sa vie et dans ses attitudes, se considérant la moindre de toutes, même si elle en était la Fondatrice.

L’empressement avec lequel elle demandait pardon à quiconque, dès qu’elle se rendait compte de ses défauts, était vraiment admirable. Elle était convaincue que seule l’humilité la rendrait grande devant Dieu. Elle aimait tellement cette vertu qu’elle s’était même engagée par le vœu de la pratiquer, surtout de ne jamais se plaindre, ni intérieurement, ni extérieurement, du mal qui lui était fait. Elle n’a jamais manqué d’être fidèle à cette résolution.

Des témoins affirment :
« La Servante de Dieu cultive l’humilité par des actes continuels de renoncement, qu’elle endure jusqu’à souffrir le mépris et le mépris. Depuis la création de l’Institut de Viareggio, lorsqu’elle a commencé l’œuvre avec les quatre premières sœurs, elle n’a jamais voulu en être la supérieure.

J’ai déjà dit que Mère Clélia avait un fort caractère et, lorsqu’elle laissait échapper un accès de colère, elle s’agenouillait rapidement pour demander pardon. J’ai déjà dit que Mère Clélia chargeait l’une des sœurs de la communauté de la réprimander chaque fois qu’elle manquait à la vertu de l’humilité à cause de son tempérament impulsif.

« Mère Clélia n’avait aucune difficulté à sortir et à demander l’aumône, exhortant également les sœurs à tendre la main avec humilité lorsqu’elles sortaient. »

Au cours des douze années qu’elle a passées hors de l’Institut, elle a été dispensée de ses vœux, mais elle a fait un vœu particulier : observer l’humilité.

Bien qu’elle en ait été la Fondatrice, elle n’a jamais recherché la première place, ni ne s’est jamais considérée supérieure à ses sœurs. Au contraire, elle se soumettait aux humbles de ses filles spirituelles, précisément pour imiter le Cœur doux et humble de Jésus. Elle ne voulait pas qu’on lui attribue des honneurs particuliers en raison du fait qu’elle en était la fondatrice.

Elle n’acceptait pas non plus d’attention particulière pour les vêtements ou la nourriture ; Au contraire, elle voulait être oubliée et méprisée. On l’entendait souvent dire que sans humilité, aucune autre vertu ne pouvait s’épanouir. Elle n’a jamais laissé aucune forme de vanité ou de vaine gloire l’emporter. Elle était très vigilante à ce que les sœurs pratiquent également la vertu de l’humilité.

La plus grande épreuve

L’épreuve suprême de cette vertu a été la séparation très douloureuse de l’Institut qu’elle a fondé et sa décision de le quitter. Elle a vécu cette séparation pendant de nombreuses années comme un sacrifice à la Volonté de Dieu et n’a pas défendu ses droits de Fondatrice car, comme elle avait coutume de le dire : « J’ai fondé cette œuvre pour Lui ; Il est le Maître et Il se chargera de le faire avancer, s’Il le veut.

Lorsqu’elle apprit que le Conseil général avait élu une nouvelle Supérieure générale sans l’avoir consultée ni prévenue, elle accepta ce qui avait été fait, sachant très bien qui agissait dans l’ombre pour la destituer de ses fonctions. Elle a simplement baissé la tête et prononcé son « Fiat » d’amour, se réfugiant dans le Cœur de Jésus.

Mère Clélia, malgré ces circonstances douloureuses, a écrit à plusieurs reprises pour demander avec discrétion à réintégrer la Congrégation, faisant preuve d’une grande vertu héroïque. De retour à l’Institut, elle accepte de vivre dans une pièce isolée du couvent, adorant Jésus dans le sacrement de l’Eucharistie, dans la prière et dans l’offrande de ses souffrances physiques en réparation des offenses faites au Très Sacré-Cœur de Jésus. Elle a agi comme une novice, sans rien demander ni exiger.

Conclusion

Mère Clelia a fait preuve d’une humilité héroïque à chaque étape de sa vie. Toute son attention était fixée sur la reconnaissance de la grâce de Dieu en toutes choses et, même si les événements mêmes de sa vie lui ont imposé de grandes humiliations, elle en est sortie victorieuse. Cela n’aurait pas été possible si elle n’avait pas d’abord enraciné cette vertu, forte, splendide et héroïque, au plus profond de son être.

À penser :
1. Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans la pratique de l’humilité de Mère Clelia ?
2. Dans votre vie quotidienne, en quoi l’exemple de Mère Clelia vous interpelle-t-il ?
3. Essayez de choisir un ou deux actes d’humilité à faire au cours du mois à venir.

L’Eucharistie et le Sacré-Cœur

La catéchèse sur l’Eucharistie et le Sacré-Cœur nous fait découvrir les enseignements de Mère Clelia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

L’EUCHARISTIE ET LE SACRÉ-CŒUR DANS LA VIE DE MÈRE CLELIA

« Je vous laisse aux pieds de Jésus dans le Saint-Sacrement afin que vous puissiez déverser sur Lui vos douleurs, vos peurs, vos désirs et toute l’intensité de votre amour. » (Mère Clelia)

Témoignage de la Positio

Sa dévotion à Jésus dans l’Eucharistie

Mère Clélia a su saisir l’intensité de la présence unique avec laquelle le Christ vient à la rencontre de son peuple. Elle a permis au divin Sacrement de marquer ses journées, les remplissant d’une espérance confiante, donnant la vie à chaque entreprise, illuminant toutes les ténèbres et guérissant toutes les blessures. Ses sœurs se souviennent unanimement que le regard de leur Mère était constamment tourné vers son Seigneur présent dans le sacrement de l’autel, dans lequel elle découvrait la pleine manifestation de son immense Amour :

« Mère Clelia aimait l’Eucharistie : son âme se penchait spontanément vers le Tabernacle, dont elle avait été privée pendant une partie du temps de son douloureux exil. Elle écrit qu’elle a retrouvé « un lieu de ses délices » une fois de plus [à son retour à] la Maison généralice, et sa vie de 1928 jusqu’à sa mort a été éminemment eucharistique.

Elle ne s’est pas laissée décourager par les adversités de sa vie, car il lui suffisait de rester en adoration devant le Saint-Sacrement pendant un certain temps, afin de remplir son âme d’espérance et de joie. Parfois, peut-être après des situations difficiles, elle se réfugiait dans la Chapelle, et de nombreuses sœurs âgées qui l’ont vue ont fait référence au fait qu’elles ont dû la secouer pour la faire répondre parce qu’elle était plongée dans la contemplation de Dieu et qu’elle restait en Lui comme dans une profonde extase.

« Elle avait une grande vénération pour le Saint-Sacrement. Elle se levait souvent, même pendant la nuit, pour prier sur le balcon, et était vigilante pour s’assurer que la lampe du sanctuaire était toujours allumée.

La Vénérable Mère Clélia avait un grand amour pour ses filles spirituelles et bien qu’elle approchât de la fin de ses jours terrestres, du haut du balcon de sa chambre, d’une voix douce et sûre, elle guidait la rencontre du soir avec Jésus.

Un témoin raconte :
Chaque soir, juste après le souper, notre petit groupe de postulants se rendait à la chapelle pour une brève visite à Jésus dans le Saint-Sacrement, en restant sur le dernier banc. Maman, qui priait habituellement sur le balcon donnant sur l’autel, nous a entendus prier. Après quelques soirées, dans le crépuscule de la chapelle, nous l’entendîmes nous appeler affectueusement : « Mes filles ! Pourquoi loin à l’arrière ? Jésus veut que nous soyons proches de lui, que nous parlions cœur à cœur ; Il vous aime beaucoup.

Chaque jeudi soir, pendant l’heure d’adoration devant le Saint-Sacrement, elle se joignait toujours aux novices depuis le balcon du deuxième étage où se trouvait sa chambre, et suggérait l’intention pour l’Heure Sainte.

Même les jeunes sont restés impressionnés par son amour pour l’Eucharistie. Un témoin, qui était adolescent lorsqu’elle a connu Mère Clelia à Roccagiovine, se souvient :
« Le dimanche, [Mère Clélia] descendait à l’église pour la messe, mais avant de rentrer chez elle, elle restait des heures en adoration près du tabernacle. Elle priait beaucoup ; C’était une véritable âme de prière qui m’a beaucoup impressionné.

“… Si aujourd’hui j’aime la prière, c’est parce que je l’ai apprise plus en regardant la Servante de Dieu en prière profonde qu’en recevant des instructions. Tout le monde parlait de la « sainte Mère » et j’étais heureuse de pouvoir la voir de près pour l’imiter. J’avais l’habitude de croire que les saints étaient tous comme elle était ici sur terre. Non seulement j’ai appris des apôtres de Mère Clélia à écrire, à travailler et à prier, mais j’ai appris l’amour de la lecture des vies des saints et l’amour de la prière devant le Saint-Sacrement.

Sa dévotion au Sacré-Cœur de Jésus

Mère Clélia a été attirée par la vénération du Sacré-Cœur, cultivée et fortement répandue dans l’Église de son temps, et elle a fait de Jésus le Roi et le Centre de son amour. Elle a compris que la dévotion au Cœur du Christ n’était pas destinée à être connue froidement comme un simple enseignement intellectuel, mais plutôt à être vécue et incarnée dans sa propre vie.

Un témoin affirme :
« La devise de notre chère Mère est : « Dieu seul » ; elle était amoureuse de Dieu. Toute sa vie a été centrée dans l’Amour du Cœur de Jésus, dans la réparation. Dieu seul était le but de sa vie et l’exercice de ses vertus. Elle n’a jamais été satisfaite de ce qu’elle a fait pour Jésus et aurait fait encore plus, mais l’obéissance a tempéré ses actions et elle a obéi de tout son cœur et avec le sourire.

Certes, Mère Clélia connaissait les paroles adressées par Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque dans la grande révélation de 1675 : « Voici ce Cœur qui a tant aimé l’humanité, mais qui n’a reçu en retour que l’ingratitude. » Elle a été si profondément touchée par ces paroles qu’elle s’est offerte totalement au Cœur de Jésus, l’aimant par-dessus tout et proposant à ses filles : « Que le Cœur de Jésus soit notre tout ! »

Un témoin offre une réflexion importante :
« Sa constitution spirituelle peut se résumer dans le fait qu’elle était une victime consentante du Sacré-Cœur de Jésus, pour qui elle vivait et à qui elle consacrait sa Congrégation. »
C’est précisément parce qu’elle a vécu totalement pour le Sacré-Cœur que Mère Clélia, ayant connu dans sa vie une succession rapide d’épreuves, de souffrances, d’incompréhensions, d’hostilités, tout en ne s’appuyant avec confiance que sur Lui, a pu suggérer à ses filles : « Quand la tempête fait rage, réfugiez-vous dans les replis du Cœur de Jésus et consolez-vous par l’espérance que ses promesses fleuriront pour toujours dans chaque âme pieuse ».

Consciente que la dévotion au Sacré-Cœur doit être « la première et la plus chère de toutes les dévotions », elle exhorta les Apôtres à graver en lettres d’or dans leurs âmes les Douze Promesses du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie. La première promesse était particulièrement chère à Mère Clélia : « Je bénirai chaque maison où une image de mon Cœur sera exposée et honorée. » Cette promesse l’a poussée, en effet, à assumer un apostolat auprès des familles.

Un témoin raconte que, enfant, elle a vécu avec Mère Clelia dans les dernières années de son exil :
« La dévotion qu’elle avait pour le Cœur de Jésus était grande et elle disait toujours qu’il fallait avoir la foi et prier le Seigneur. Elle m’a transmis cette dévotion ; en fait, quand je me suis marié, j’ai acheté une photo encadrée du Sacré-Cœur et je l’ai mise sur la table de chevet avec une lampe toujours allumée. Une preuve de sa présence serait le jour où j’aurais donné naissance à mon premier fils. Ce fut une naissance difficile ; Je me souviens que la sage-femme est sortie de la pièce pour demander à mon mari d’appeler le médecin, et je suis restée seule à prier le Sacré-Cœur, qui m’a aidée, et tout s’est passé pour le mieux.

La relation entre la dévotion à l’Eucharistie et la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus

Il existe une relation profonde entre l’Eucharistie et le Sacré-Cœur de Jésus. L’Eucharistie a jailli du Cœur du Christ transpercé sur la Croix, autel de son sacrifice. Ainsi, l’Eucharistie est un don qui naît de son être même et de son désir de rester toujours parmi nous. Son amour infini pour nous ne lui permettrait pas de nous oublier. C’est pourquoi nous trouvons le Cœur de Jésus vivant et battant dans l’Eucharistie.

D’ailleurs, puisque la Congrégation qu’elle a fondée était dédiée au Sacré-Cœur de Jésus, ce concept apparaît très, très souvent dans son langage quotidien.

Deux témoins racontent :
Elle cherchait à nourrir et à intensifier la vie chrétienne par la dévotion à l’Eucharistie et au Très Sacré-Cœur de Jésus, à tel point qu’elle nomma l’Institut « Apôtres du Cœur [sacré] de Jésus ».

« Mère Clélia était très dévouée au Sacré-Cœur de Jésus et parlait de Lui à tous ceux qui venaient la visiter : elle les exhortait à aller à l’Église pour visiter Jésus qui, par amour pour nous, est resté dans les Tabernacles. »

Dans les écrits et les enseignements de Mère Clélia, l’Eucharistie et le Sacré-Cœur sont deux concepts indissociables. Son désir de réparer les offenses infligées à Jésus, qui a été crucifié pour son immense amour pour l’humanité, a rendu le concept de devenir une « victime » pour cette cause è très vif et significatif pour elle.

Un témoin l’exprime ainsi :
« Mère nous a exhortés à contempler le tabernacle… à rendre chaque jour de fréquentes visites à Jésus Eucharistie, « prisonnier de son grand amour ». Elle nous a expliqué que nos visites devaient pallier l’indifférence de ceux qui le négligent.

Sa participation au mystère du Christ eucharistique a fortifié son amour unique envers son prochain, lui a donné le courage de poursuivre son œuvre, lui a donné la force d’endurer les nombreux refus survenus lors de la fondation de sa Congrégation et a fait d’elle une personne extraordinaire, dotée de nombreuses vertus et d’une âme noble et généreuse.

À penser :
1. Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans l’attitude de Mère Clélia envers l’Eucharistie ? Vers le Sacré-Cœur de Jésus ?
2. Suis-je conscient de la présence du Christ en chaque personne, c’est-à-dire en chacun de ceux qui composent le Corps mystique du Christ ?
3. L’inscription sur la tombe de Mère Clélia se lit en partie comme suit : « Les pauvres, les opprimés, les malheureux étaient ses battements de cœur les plus tendres. » Mon cœur bat-il de l’amour et de la lumière du Cœur du Christ… pour le Corps du Christ ?
4. Proposez de faire une visite quotidienne à Jésus dans le Saint-Sacrement, où vous trouverez la sérénité, la force spirituelle, la sainteté et la joie.

La Prière

La catéchèse sur la prière nous fait découvrir les enseignements de Mère Clelia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

LA PRIÈRE DANS LA VIE DE MÈRE CLELIA

« La prière est tout ce qu’il y a de plus sublime dans la religion : c’est une élévation de notre esprit et de notre cœur vers le ciel ; c’est une conversation intime avec Dieu ; c’est l’union de l’âme avec le Bien suprême ; c’est l’occupation des anges dans le paradis permise aux êtres humains sur la terre ; C’est la vie du ciel commencée ici sur terre. Par la prière, nous nous élevons au-dessus de tout ce qui passe… Comprenant que Dieu seul est tout, nous nous abandonnons à Lui, nous versons notre cœur dans le Sien pour n’aimer et ne servir que Lui, pour vivre pour Lui seul. (Mère Clelia)

D’après les écrits de Mère Clélia

Introduction

L’histoire du salut commence au moment où une personne est capable d’accepter la révélation de Dieu et d’y répondre par sa vie et sa prière. En philosophie, l’être humain est défini comme « homo orans », parce qu’il adore, écoute et répond à Dieu, en donnant la vérité à sa propre existence. Sans prière, nous ne pouvons pas arriver à la Vérité ni découvrir notre propre nom. Nous ne pouvons pas trouver notre identité si nous ne nous tournons pas vers Dieu, l’origine et la fin ultime de toute vie.

La prière était si importante et si nécessaire pour Mère Clélia qu’elle écrivit : « La prière pour moi est indispensable, comme le pain, l’air, la vie même. »

La prière : Une relation d’amour avec Dieu, vivante et réelle

C’est toujours Dieu qui initie la rencontre avec nous. C’est Lui qui éveille le désir dans nos cœurs ; c’est Lui qui nous appelle le premier par notre nom… puis attend. Ce que disait saint Augustin reste toujours vrai : « Vous n’auriez pas cherché Dieu s’il ne vous avait pas d’abord cherché. »

Lorsque nous faisons les premiers pas pour commencer à prier, nous sommes immédiatement conscients d’une présence – une présence divine – qui nous semble proche, intime, familière et confiante. D’une manière toujours aussi lente et paisible, elle commence comme un tête-à-tête, une rencontre en face à face qui enlève toute peur et toute inquiétude, et ouvre le cœur à une confiance pleine et illimitée, comme entre amis.
Mère Clelia elle-même en témoigne :

Aujourd’hui, Jésus me fait ressentir une confiance et une confiance illimitées en son Cœur divin, et j’en prends beaucoup plaisir, sachant que cette confiance est la clé qui ouvre les trésors de son infinie miséricorde. Laissez-moi votre Amour, ô Jésus… c’est tout ce que je veux. Tout le reste pour moi n’est rien. Je veux t’aimer de toute l’intensité de mon cœur, n’aimant rien d’autre que toi, et aimant toutes les autres choses en toi et pour toi.

Elle dit encore :
Je n’ai besoin d’aucun livre ni d’aucune méthode pour prier, ni d’efforts de l’esprit et de la volonté. Tant que j’entre doucement en moi-même, j’y trouve Dieu, je trouve la paix, parfois pleine de douceur, parfois aride, mais toujours intime et réelle.
C’est précisément dans cette « demeure privilégiée » du cœur que le mystère de l’Amour est célébré.

Le P. Ubaldo Terrinoni, confirme :
Il suffit « d’entrer sereinement, humblement et avec confiance dans ce Cœur qui vous accueille comme conjoint. Entrez avec votre âme et avec tout votre être afin de jouir de son amour. Entrez (comme l’ajoute le Pape Jean-Paul II) en « lisant le mystère du Cœur du Crucifié, qui était et est le Fils de Dieu ». Entrez pour comprendre avec saint Paul « l’ampleur, la longueur, la hauteur et la profondeur de l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance ».

La prière ne concerne pas les idées, les choses ou les pouvoirs impersonnels, mais un Dieu personnel qui fait son chemin dans notre histoire pour marcher avec nous. C’est une expérience vivante et unique. Celui qui prie sait qu’il se trouve devant l’Auteur de sa vie et de son histoire, devant Celui qui l’aime inconditionnellement.

Mère Clelia écrit :
Qu’y a-t-il donc de plus sublime et de plus nécessaire à notre temps de prière ? « Si ma méditation, dit David, n’avait pas été ta sainte loi, ô mon Dieu, alors j’aurais peut-être péri dans mes afflictions. Je ne cesserai jamais de méditer sur vos jugements, car c’est pour moi la source de la vie.
La prière et nos vies

La prière est un dialogue confiant et dramatique avec Dieu qui est présent. La foi qui donne la force à la prière peut se résumer ainsi : « Vous êtes… et je suis, grâce à Toi… et tu m’invites à vivre avec toi. Le chrétien qui prie sait ce qu’est la vie éternelle : connaître Dieu comme le Père de notre Seigneur Jésus, connaître le Christ comme vrai Dieu et vrai homme, comme médiateur entre nous et le Père, et croire en l’Esprit Saint qui prie en nous.

Le P. Terrinoni écrit :
Pour Mère Clélia, dire « Cœur de Jésus », c’est affirmer avec certitude : le Cœur de Jésus est ici devant vous, et s’ouvre pour vous. C’est le refuge des âmes choisies, c’est la source où l’on trouve « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ». C’est la salle des mariages dans laquelle l’union est célébrée. Ce Cœur se tourne maintenant vers vous et vous invite à entrer et à commencer le pèlerinage de l’Amour, pour vous permettre de vous baigner dans son amour, et de vous laisser refaire.

Mère Clelia éclaire cela, s’adressant à ses filles spirituelles :
Rappelez-vous, cependant, que nous devons nous engager à la conservation d’une conscience pure et à la mortification de nos passions, parce que ceux qui ne sont pas prêts à se sacrifier et à améliorer leur propre comportement ne peuvent pas s’attendre à obtenir de bons fruits de cet exercice sacré [de la prière].

N’oubliez pas : celui qui ne veut pas lâcher les choses terrestres n’est pas en mesure d’élever son esprit vers le ciel. Nous devons vraiment rechercher l’intimité avec Dieu et rompre complètement avec une vie dissipée qui se perd dans des pensées inutiles, dans des distractions et qui donne facilement à la nature sensible tout ce qu’elle exige. Se dissiper toute la journée et se recueillir dans la prière sont deux choses incompatibles.
Le mot-clé si cher à Mère Clélia est « docilité », qui est une sensibilité aiguë à la puissance dynamique de l’amour qui éclaire, réchauffe, émeut et transforme. D’une manière simple, elle nous en transmet l’expérience qu’elle en fait : « Je trouve mes délices à me garder centrée en Dieu, à me maintenir en sa présence divine… Je sens que mon cœur est continuellement uni à Dieu et qu’il se laisse conduire en toutes choses par son Esprit.

Une prière remplie de foi, même dans les grandes épreuves

La Mère Fondatrice, qui pendant de nombreuses années est restée dans son Cœur tout en vivant la douleur des épreuves et la douleur de l’amour, a quelques expressions merveilleuses pour cette expérience de « demeurer » : « l’unique refuge pour les âmes fatiguées et éprouvées », « le seul navire qu’aucune tempête ne peut couler », « un océan d’amour », « un océan de paix », « demeure mystique », « L’Arche bénie », « une fournaise d’amour », « une demeure durable », « les profondeurs de la grâce et de la consolation divines », « le sanctuaire de la paix ».

D’une manière maternelle, elle invite l’une des sœurs à prier :
Nous n’avons besoin que de Dieu. Lui seul connaît le secret pour soulager nos cœurs abattus, et c’est en Lui seul que nous trouverons toujours le vrai réconfort pour nos maux.
Peut-être la prière a-t-elle pu sembler difficile par moments, mais maintenant que votre cœur est blessé, vous ressentez le besoin de ce baume apaisant, qui seul peut arrêter le sang qui en coule. N’est-ce pas vrai ? Ensuite, abandonnez-vous avec confiance à Jésus. La prière des affligés, arrosée de larmes, a un grand pouvoir sur ce Cœur tendre et aimant.

Conclusion

Nous pouvons affirmer clairement que la prière est indispensable pour vivre héroïquement les vertus théologales. Pour Mère Clélia, ce fut une expérience profondément conjugale, aussi nécessaire que l’air qu’elle respirait, rendu ardent d’un amour passionné et vivant exclusivement pour « Dieu seul ».
Dans l’introduction du recueil des Prières de Mère Clélia, nous lisons : « Dans le livre « Le Sanctuaire du Cœur », nous trouvons un autel, et sur cet autel se trouve l’âme de Mère Clélia, son être même qu’elle offre à chaque souffle et à chaque battement de son cœur. C’est le cœur de Mère Clélia en union avec le Cœur de Jésus.

Prions ensemble avec ses paroles :
J’ai un Dieu en moi, et donc je suis un temple, un sanctuaire,
un autel qui détient la divinité
entouré d’innombrables esprits célestes
qui l’adorent et lui rendent hommage.
Je m’unis à vous, Ô Esprits bénis,
J’aime et j’adore mon Jésus avec vous.
Ô Esprits célestes, suppléez à la faiblesse de mes sentiments
avec la pureté et l’ardeur de ton hommage et de ton amour,
Laisse-moi unir mon cœur et mon esprit aux tiens
pour former un seul cœur et un seul esprit,
penser à Jésus, l’adorer, l’aimer, le louer,
si ce n’est pas autant qu’il le mérite, du moins autant que je le peux.

Pour une réflexion personnelle :
1. Après avoir considéré l’expérience de prière de Mère Clélia, comment est-ce que je décris et valides ma vie de prière ?
2. En regardant la réalité de ma vie et de tout ce qui m’entoure, comment sa prière m’inspire-t-elle à vivre ?

La Réparation

La catéchèse sur la réparation nous fait découvrir l’enseignement de Mère Clelia Merloni, qui nous invite à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

 

LA RÉPARATION DANS LA VIE DE MÈRE CLELIA

Quand l’amour divin s’empare d’un cœur, il éveille en lui un grand désir de voir son Dieu connu, aimé et servi. Une telle âme s’angoisse et souffre pour les offenses que les autres commettent envers son divin Cœur, qui est si plein d’amour et de tendresse pour tous. Cette âme devient pleinement déterminée à reconquérir ces pécheurs qui l’ont abandonné. (Mère Clelia)

 

Témoignage de la Positio

Introduction

La réparation est un aspect essentiel mais souvent mal compris de la spiritualité du Sacré-Cœur. Jésus-Christ, dans sa vie, son ministère, sa mort et sa résurrection, a accompli une fois pour toutes la « réparation » complète de l’union brisée de l’humanité avec Dieu résultant du péché. Nous reconnaissons dans l’acte d’amour pascal de Jésus l’invitation qu’il nous a faite à réparer en « rendant amour pour amour ».

L’esprit de réparation imprégnait tous les aspects de la vie de Mère Clélia : son acceptation de la souffrance, sa prière, ses relations avec ses sœurs et tous ceux qu’elle rencontrait.

Contemplant le Cœur du Christ, elle puisait à la source de son amour et était prête à témoigner de cet Amour partout par ses paroles et par sa vie. De cette façon, l’apôtre devenait une réparatrice, dont le but principal était de restaurer le Royaume de Dieu dans le monde à travers sa propre vie.

Réparation dans la souffrance personnelle et la vie intérieure de Mère Clélia

Mère Clélia a implicitement compris la réparation comme une réponse d’amour à Celui qui nous aime et nous a aimés jusqu’à la dernière goutte de son sang et avec son dernier souffle. Il a tout donné, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à donner. L’amour appelle l’amour ! Comment ne pas vouloir rendre l’amour pour l’Amour ? Elle savait que le Chemin de Croix était le Chemin d’Amour pour Jésus, pour elle-même et pour tous ceux qui obéissent au commandement : « Prends ta croix et suis-moi ».

Mère Clelia a enseigné :
Toute la vie de Jésus-Christ a été une croix et un martyre. La nôtre doit lui ressembler. Toute la vie chrétienne et religieuse doit être une vie de victime et de sacrifice.

Souviens-toi, ma fille, que tu ne dois pas avoir d’autre but que celui de t’immoler avec ton Époux Jésus. La mariée ne doit pas être plus grande que l’époux ; ainsi, votre devoir est de le suivre partout où il va, de l’aider dans tout ce qu’il fait et de vouloir être, comme Jésus, une victime pour le salut des membres des sectes maçonniques.

Vous ne pourriez pas donner à Jésus une preuve plus certaine de votre estime et de votre amour qu’en vous faisant semblable lui, puisque nous avons tendance à imiter ceux que nous estimons. C’est précisément parce que l’amour transforme l’aimant en personne aimée. Quel grand honneur pour vous d’être aimé de Dieu, de vivre comme son divin Fils a vécu, de parler, de travailler et de souffrir comme lui.

Dans le Directoire des manuscrits (Sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus), Mère Clélia écrit de l’Apôtre :
Elle s’offrira comme victime de louange et de réparation pour les péchés de tous les hommes. Ce faisant, elle ne désirera rien de plus que ce moment suprême, où elle pourra se trouver dans le Cœur de Jésus, pour y vivre avec Lui pour toujours dans la splendeur de Son Royaume.

Dans son journal : Tu veux me prendre et tout ce que je possède, ô Jésus, tu demandes que je n’aie rien, ni ce que je fais, ni ce que je souffre ; Je dois tout laisser à Ta disposition pour que tu puisses en disposer comme bon te semble… pour le bénéfice des âmes dont vous désirez la conversion. Me voici, Seigneur, prêt à accomplir avec l’aide de ta grâce divine tout ce que tu veux et désires de moi. Tu me promets de m’accorder tes plus belles bénédictions… ce qui me permettra de participer à la joie de la co-rédemption, en sacrifiant tout ce que j’ai, tout ce que je peux faire et tout ce que je suis, pour le bien des pauvres âmes, afin qu’elles obtiennent de votre ton Cœur miséricordieux et divin une douleur sincère et un repentir.

A une apôtre la mère Clélia suggère :
« Offrez comme victime de louange et de réparation pour les péchés de l’humanité. De cette façon, il vous restera que le désir du moment suprême dans lequel, en s’enfonçant dans le Cœur de Jésus, vous vivrez avec Lui pour toujours dans la splendeur de son royaume « .

La réparation dans la prière selon mère Clélia

« Priez, chères filles, pour tous vos frères qui ne prient jamais! … loué, bénissez, remerciez, aimez le seigneur même pour ceux qui ne le connaissent pas et ne l’aiment pas! ».

En ces paroles de mère Clélia adressées à ses filles, nous découvrons l’esprit de réparation qui définissait sa prière et sa relation avec Dieu. Ces paroles nous rappel les sentiments de saint Bernardo a qui on demandait: « pourquoi ne devrait-il pas être aimé? ». La réponse de mère Clélia est claire: priez à la place de ceux qui ne prient pas, aimez Dieu à leur place, adorez et glorifiez Dieu pour ceux qui ne l’aiment pas. Réparez le cœur aimant de Dieu en lui donnant tout le monde, car il veut qu’ils soient unis à lui. Offrez-lui tous les hommes.

Mère Clélia exhortais ses sœurs à visiter souvent, pendant la journée, le Jésus dans le Saint Sacrement, disant que leurs visites devaient compenser l’oubli de ceux qui le négligent. Elle les exhortait à prier pour tout le monde … et à consoler le cœur de Jésus, en réparant les ingratitudes, l’indifférence et l’indignation de ceux qui vivent loin de Dieu. De cette façon, elle et ses sœurs sont devenus les porteurs vivants de ce message que, pour le monde d’aujourd’hui, est d’une importance fondamentale si nous pensons à quel point l’amour de Dieu est souvent indigné.

Depuis l’enfance, Clélia a souffert intensément pour le retrait de son père de l’église e offrait la prière et la vie pour sa conversion.

Un témoin se souvient:

« A partir du moment où elle a compris ce qu’est  le péché, mère Clélia décida d’offrir sa vie  pour les pécheurs, en premier lieu pour son père, franc maçon, qui se convertira « .

En tant que fondatrice, elle a continuait à manifester ce désir ardent que tous reviennent à ce Cœur brisé d’amour pour nous et d’aspiration à être aimé.

Un autre témoin dit:
« La servante de Dieu brûlait de zèle pour les âmes et s’inquiétait de leur salut éternel; elle priait constamment pour les pécheurs. « 

Dans la prière personnelle, elle exprimait son amour pour Jésus et son désir qu’il soit aimé: « O Sang très précieux de la vie éternelle, … profondément je t’adore, et j’aimerais autant qu’il m’est possible de compenser les insultes que vous recevez continuellement des créatures humaines, et spécialement de ceux qui imprudemment vous blasphème. Et qui ne bénira ce sang de valeur infinie? Qui ne se sentira pas enflammé d’affection envers Jésus qui l’a dispersé? Oh immense amour qui a donné ce baume salutaire! O baume inestimable jaillir d’un immense amour fais.. ! Fais que tous les cœurs, toutes les langues puissent louer et confesser ton amour et te remercier maintenant et pour toujours. « 

Dans le même temps, elle avait bien compris bien que la prière devient réparation seulement quand elle unit à celle Jésus:« Unis ta prière à ce que Jésus fait dans le plus saint sacrement, et offres à Dieu ce que fait ton divin Epoux Jésus, pour réparer chaque défaut et perte de temps que tu aurais fait; unis tes louanges à celles de Jésus et, entrant dans ses saint intentions, offres les au lieu des tiens au Père divin « .

Mère Clélia persistait dans l’esprit de la prière réparatrice jusqu’à ses derniers jours. De retour à l’institut après douze ans d’exil, elle passa les deux dernières années et demie dans une pièce de la maison générale adjacente au balcon, la permettant de participer aux prières communautaires et d’adorer l’eucharistie toute la journée. Ses prières au cours des dernières années de sa vie, combinée à la souffrance héroïque, incarnaient l’esprit de pénitence en réparation des apostasies des prêtres et surement l’éloignement de plusieurs hommes du cœur de son bien-aimé Jésus.

« Soit toujours béni et a remercié mon bien-aimée Jésus, qui nous a sauvé par  son sang « .

La réparation dans la relation avec le prochain selon  mère Clélia

Mère Clélia reconnu le cœur brisé du christ dans les malades, les pauvres, les souffrances et les nécessiteux, ce qui l’incita à prendre soin de ces membres du corps du christ afin de soulager leur souffrance.

Les témoins le confirment:
«Mère Clélia cherchait de consoler et d’apaiser les douleurs de ceux qui ont été en contact avec elle ».

Sa charité envers les infirmes était extrême : chaque personne souffrant lui faisait tant de peine, et elle procurait donc tous les moyens pour soulager les souffrances « .

Peut-être encore plus noblement, mère Clélia reconnu immédiatement dans les mauvais traitements de ses consœurs et de l’église une occasion de pardonner et de propager  la miséricorde comme un acte de réparation. Lorsque « père x » (Clélia a refusé de diffamer sa réputation en évitant de diffuser son nom), utilisa l’argent de la congrégation à ses fins provoquant la faillite, lorsque l’église la retira des conseils de la congrégation qu’elle a fondé, et aussi lorsque les actions de ses sœurs la força à exiler, mère Clélia répondu avec un amour tendre. Elle n’interpréta pas avec ressentiment ce qui lui était arrivé, prête à admettre ses propres erreurs et, par conséquent, à se repentir et à essayer de les réparer. De la même manière, il n’était pas moins prêt à pardonner à ceux qui l’avaient fait souffrir, offrant au Christ une réponse d’amour miséricordieux par le pardon des personnes qui l’avaient du mal, en particulier le prêtre qui avait gaspillé le patrimoine qu’elle avait en héritage.

L’amour de mère Clélia pour le Sacré Cœur a affiné sa capacité à se concentrer uniquement sur Dieu, ignorant les distractions en raison de la culpabilité, du ressentiment et de l’apitoiement sur soi. Quand elle expérimentait l’angoisse ou lorsque son cœur était blessé par ceux qu’elle aimait, elle savait se tourner vers Jésus et unissant sa souffrance à la sienne, elle trouvait en lui chaque soutien, chaque défense et chaque réconfort.

Conclusion

Mère Clélia a vécu pour « Dieu seul! ». Elle était amoureuse de Dieu, elle vivait en Dieu. Toute sa vie était concentrée sur l’amour du cœur de Jésus, en réparation. A lui et pour lui, elle voulait offrir un cœur plein d’amour, versant un baume sur le cœur blessé du christ: un véritable acte d’amour et de réparation. Son exemple nous apprend tous comment être enracinés dans l’amour afin que nos paroles et nos actions puissent devenir une source de guérison pour notre monde déformé par le péché.

Pour la réflexion:
1. Où je voir le cœur brisé du Christ dans ma vie et dans mes relations?
2. comment l’exemple de mère Clélia pourrait m’aider à rendre l’Amour par mon amour ?
3. A quelle action concrète d’amour et de réparation le Sacré Cœur pourrait-il m’inviter ?
4. Comment le Chemin de la Croix peut-il devenir pour moi un chemin d’amour ?

La Vierge

La catéchèse sur la Vierge nous fait découvrir les enseignements de Mère Clelia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

LA VIERGE DANS LA VIE ET LES ÉCRITS DE MÈRE CLELIA MERLONI

« J’implore sur vous la bénédiction maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, afin que vos cœurs, bénis par elle, deviennent féconds de fleurs et de fruits de la vraie sainteté. » (Mère Clelia)

Témoignage de la Positio

Introduction

Marie a toujours occupé une place singulière dans l’histoire du christianisme. Son « oui » donné à l’Annonciation fait d’elle une collaboratrice dans le plan de salut de Dieu le Père, qui a envoyé son Fils pour le salut du monde. Par son « oui », la Vierge Marie est devenue la mère du Christ et de tous ses disciples, pour tous les temps et pour toute l’humanité.

On peut contempler sa présence maternelle dans les Évangiles. Elle est la mère qui accompagne son fils de l’Annonciation au Calvaire : comme un enfant fragile dans la grotte de Bethléem, comme une adulte dans l’annonce publique de la Bonne Nouvelle et dans la guérison des maladies de l’âme et du corps, comme Sauveur dans sa Passion et sa souffrance, et dans la joie de la Résurrection et de son retour auprès de son Père.

Aux noces de Cana, Marie est présente comme une mère active qui intercède et aide les autres à grandir dans la foi. Au Cénacle, c’est une femme priante qui accompagne l’Église naissante dans l’accueil du don de l’Esprit Saint.

  1. MARIE EN TANT QUE MÈRE

En regardant de près les écrits de Mère Clélia avec le cœur d’une fille, nous percevons en elle une sensibilité purement maternelle, une sensibilité qui nous porte à croire que l’influence de la Vierge Marie dans sa vie a été très vive. Par ses écrits, elle nous exhorte : « Confie-toi à ta chère Maman Marie ; Dis-lui que tu veux aimer son Jésus, et que tu veux l’aimer beaucoup : demande-lui de te prêter son cœur maternel, afin que tu l’aimes sincèrement. Si, en tant que disciples de Jésus, nous nous tournons vers Marie, nous pouvons être certains qu’elle nous enseignera à aimer Jésus d’une manière nouvelle. Mère Clelia a compris cette réalité et l’a embrassée dans sa vie.

Des témoins ont déclaré :
« Elle aimait beaucoup Notre-Dame et ne séparait jamais séparée de Jésus. Chaque fois qu’elle devrait allumer une flamme d’espérance dans un cœur déprimé, elle trouvais les mots justes pour susciter en eux la paix et la confiance de Dieu en recommandant le recours à Marie. Elle-même avait personnellement expérimenté l’efficacité de cette dévotion.

« Toutes les sœurs qui l’ont connue ont convenu que Mère Clélia était détachée de tout et de tout le monde ; elle était fortement unie à Jésus crucifié et à sa Mère Immaculée.

  1. MARIE COMME MÈRE DE SERVICE

Le regard contemplatif de Mère Clélia voit en Marie un modèle de pratique des vertus, parmi lesquelles le service et l’amour du prochain.

L’évangéliste Luc, en racontant l’histoire de la Visitation, montre Marie marchant en hâte pour être au service de sa cousine Élisabeth. L’amour est toujours prêt à servir les autres ! Le « oui » prononcé à l’Annonciation met Marie sur le chemin du service. Cette réalité de Marie, une femme au service de son prochain, brille à travers les écrits de Mère Clélia.

Dans une lettre expliquant comment la Vierge Marie, dès l’enfance, s’est mise au service des autres, Mère Clelia écrit : « … elle a toujours eu un accueil doux, gracieux et chaleureux pour tout le monde, parce qu’elle était toujours prête à servir d’une manière digne de sa foi et par amour de Dieu, qu’elle aimait et servait en la personne de son prochain… De cette façon, Marie nous enseigne à pratiquer la charité. Nous avons besoin d’un regard contemplatif pour cultiver et découvrir, comme l’a fait Mère Clélia, la beauté et la profondeur de l’amour qui nous met toujours sur le chemin du service.

Des témoins révèlent :
« La Mère vénérait les fêtes des saints, surtout celles de Notre-Dame ; Je me souviens qu’elle était toujours ponctuelle lorsqu’elle récitait le Saint Rosaire depuis le balcon de la chapelle.

« Elle avait un grand zèle pour la propagation de l’Évangile et disait qu’elle priait beaucoup pour les missionnaires parce qu’elle aussi aurait aimé être un, pour faire connaître Jésus et Marie. »

  1. MARIE COMME FEMME DE PRIÈRE

L’évangéliste Luc, à la fois dans les récits de l’Enfance de son Évangile et dans les Actes des Apôtres, dépeint Marie comme une femme priante, même si c’est indirectement :
– au Cénacle, en priant avec les disciples, et
– dans les récits de l’enfance, en méditant dans son cœur tous les événements de la naissance de Jésus, témoignant ainsi de son chemin d’union intime avec Dieu.
Dans l’Évangile de Jean, nous observons deux moments significatifs :
– lors des noces de Cana, en intercédant pour les jeunes mariés, et
– sur le Calvaire, debout fidèlement sous la Croix.

Certes, dans la contemplation de chaque scène de l’Évangile, le cœur de Mère Clélia battait fort en voyant la Sainte Vierge non seulement comme un modèle de prière, mais comme quelqu’un dont l’expérience intime de Dieu le Père a confirmé la beauté et la profondeur de sa mission de Mère et de Médiatrice.

En fait, Mère Clelia écrit :
Priez, priez beaucoup et, vous défiant de vous-mêmes, mettez une confiance filiale et totale dans le Cœur de Jésus et dans le patronage de la Très Sainte Vierge qui fut la très fervente Apôtre, la première des martyres, car bien qu’elle n’ait pas versé le sang de ses veines, elle a versé le sang de son âme déchiré par la Passion de son Fils sur le Calvaire. La sainte cène et le chapelet. Ce sont deux dévotions que je vous recommande de tout mon cœur. Veux-tu m’écouter ?

Témoins :
« Mère Clelia a accepté l’épreuve de son exil avec résignation et héroïsme. Je dis toujours que si notre Institut a grandi, c’est parce que Mère Clélia a accepté cette grande croix, en s’offrant comme victime au Sacré-Cœur et à Notre-Dame.

« Elle priait toujours et volontiers, avec joie ; la prière était le souffle de son âme qui était amoureuse du Sacré-Cœur et de Notre-Dame.

Conclusion

Pour Mère Clélia, Marie est la mère qui est constamment présente, qui a l’intuition des sentiments de ses enfants, qui nous protège et prend soin de nous et qui réchauffe nos cœurs, nous faisant grandir dans l’amour pour son Fils Jésus.

Nous pouvons voir dans ses écrits que la Vierge Marie n’est pas seulement un modèle de prière, mais un exemple profond et significatif d’une mère aimante, d’une apôtre très fervente et d’une personne qui donne à Dieu sans réserve. Mère Clélia était une fille très attentive et ouverte, à la ressemblance de sa Mère céleste et, grâce à ce dévouement, elle est devenue mariale dans tout son être. Toute sa vie a été marquée par cette expérience mariale, à tel point que, en regardant la fin de son existence terrestre, notre attention est attirée sur la date de sa mort, le 21 novembre, fête liturgique de la Présentation de Marie au Temple. Mère Clélia, ce jour-là, quitta cette terre pour la maison de son Père ; nous y voyons le couronnement symbolique de son amour filial pour Marie. Maintenant, elle est avec la Vierge Marie au ciel, qu’elle aimait tant ici sur terre.

Pour une réflexion personnelle :
1. Quelles leçons pouvons-nous tirer de notre dévotion à la Vierge Marie, compte tenu du grand amour de Mère Clélia pour elle ?
2. Marie et Mère Clélia se sont toutes deux mises dans la dynamique du service aux autres. Comment est-ce que je vis cette dimension de la charité dans ma vie quotidienne ?

Le Mystère de la Croix

La catéchèse sur le Mystère de la Croix nous fait découvrir les enseignements de Mère Clelia Merloni, qui nous invitent à une vie de foi et d’amour profond pour le Cœur de Jésus. Avec des paroles pleines de sagesse et de tendresse, elle nous enseigne que la vraie sainteté s’obtient à travers la confiance, le sacrifice et la charité vécue chaque jour. Ses réflexions nous fortifient dans la prière, dans la persévérance face aux difficultés et dans l’engagement à suivre le Christ avec fidélité et espérance.

LE MYSTÈRE DE LA CROIX DANS LA VIE DE MÈRE CLELIA MERLONI

« La Croix est un signe des élus, un gage de la prédilection de Jésus. Du courage, et donc de l’espoir ! Oui, après le Calvaire, la Résurrection, et dans la Résurrection, l’exaltation du triomphe et de la paix… (Mère Clelia)

« N’ayez pas peur de la croix. Dieu est un Père et il le mesure toujours selon nos forces ; en outre, d’elle émane le Sang divin qui nous régénère et qui est la source de toute la joie qui nous est réservée au ciel. (Mère Clelia)

Témoignage de la Positio

Introduction

La spiritualité de Mère Clélia est solidement fondée sur le Mystère de la Croix, qui atteint son point culminant dans la Résurrection. C’est une spiritualité née sur le Calvaire, qui coule abondamment du côté ouvert de Jésus crucifié et qui se perpétue dans la gloire de la Résurrection.
En suivant le chemin de la souffrance, à travers son expérience de l’abandon humain, Mère Clelia arrive à l’expérience de l’abandon total en Dieu. Cette vie intense et intime, vécue au plus profond de son être, nous est communiquée comme un témoin de la présence, de la douleur et de la souffrance qui l’ont toujours accompagnée. Elle fait l’expérience de l’agonie dans le jardin, de l’ascension du Calvaire et, jusqu’à la dernière goutte, elle boit le calice que le Seigneur lui présente. Sur les traces de l’Époux crucifié, elle se laisse conduire à l’holocauste suprême, en devenant victime, victime de l’amour, pour perpétuer le triomphe et la gloire du Cœur de Jésus. Le mystère de la Croix, si incarné dans sa vie, la transforme lentement en disciple du Maître crucifié, en apôtre de son Amour.

Témoignage de ceux qui l’ont connue

Sr Lilia Ciampolillo a témoigné que :
Dans la période sombre de son Calvaire, la Mère a généreusement accepté la Croix du reniement, et s’est exhortée, ainsi que les autres, à être patiente et à attendre le moment de la réconciliation…

Un autre témoin oculaire a déclaré :
« Mère Clelia elle-même a avoué avoir traversé des moments d’obscurité, mais elle n’a jamais cédé à la récrimination ou à la tristesse. Au contraire, avec sérénité, elle a embrassé la croix et a offert à Jésus la douleur de son cœur affligé, se disant constamment, comme nous le lisons dans ses lettres, un instrument entre les mains de Dieu.

Mère Clelia écrit :
Qui, plus qu’une personne consacrée à Dieu, devrait être généreux en portant, avec un grand amour, la croix que Dieu lui a assignée au cours de son douloureux pèlerinage dans cette vallée de larmes ? En cela, imitez saint André, disciple de la Croix… qui y a puisé la sagesse la plus sublime de la vie. Avez-vous la même ferveur pour la Croix de Jésus-Christ, ou vous reculez-vous dès que vous l’apercevez au loin ? Aimez généreusement et de tout cœur toutes les petites croix que la Providence voudra bien vous envoyer et dont notre vie est remplie.

Conclusion

De ces témoignages et d’autres émerge le portrait d’une femme qui pratiquait la vertu de manière héroïque. Mère Clélia a compris le mystère de la Croix et l’a assimilé à travers un effort constant et persévérant d’adhésion au Christ, dans son acceptation des épreuves, ainsi que des souffrances physiques et spirituelles.

Pour une réflexion personnelle :
1. Que me dit le mystère de la Croix, tel qu’il a été vécu par Mère Clélia ?
2. Que peut dire Mère Clélia aux hommes de notre temps qui tentent d’aplanir le mystère de la Croix et refusent le sacrifice et la souffrance ?
3. Est-il possible de vivre le mystère de la Croix comme un mystère d’Amour ?

« Laisse-moi, Seigneur, ton Amour… C’est tout ce que je veux ; Pour moi, tout le reste n’est rien. Même l’immortalité de mon âme ne serait rien si je me connaissais privé de ton amour. Je préférerais être anéanti à partir de ce moment plutôt que de perdre l’espoir d’être aimé par toi, je veux t’aimer de toute l’intensité de mon cœur, n’aimant rien d’autre que toi, et tout en toi et pour toi. (Mère Clelia)